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Dans cet article, je vais te partager les coulisses de mon podcast Tuba, les débuts et les stratégies que j’ai mises en place pour lancer ce podcast. Si tu es un solopreneur ou un freelance et que tu envisages de te lancer dans l’aventure du podcasting, cet article est fait pour toi. Tu découvriras pourquoi j’ai choisi ce format, les objectifs que je visais et comment j’ai surmonté les premiers obstacles.

Géraldine Févrat devant son micro lors d'un enregistrement du podcast Tuba

L’idée de lancer un podcast est née d’une réflexion stratégique sur mes canaux de communication. À l’origine, je me concentrais principalement sur LinkedIn pour acquérir de nouveaux clients. Ce canal fonctionnait bien pour me connecter avec des prospects, mais je cherchais un moyen de transformer ces connexions en clients plus efficacement. J’avais déjà mis en place une newsletter, mais j’ai vite réalisé que ce format ne convenait pas à tout le monde. Beaucoup de gens avec qui j’échangeais me disaient qu’ils étaient saturés de newsletters et préféraient un format audio.

« Je recevais déjà 150 newsletters que je ne lis pas, donc je ne vais pas en plus prendre la tienne », m’ont souvent confié certains de mes contacts. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à considérer le podcast comme une alternative intéressante.

Je voyais aussi le podcast comme un moyen plus personnel et direct de communiquer. Les gens apprécient entendre une voix humaine, ce qui crée une connexion plus forte et plus authentique qu’un simple texte. C’est ainsi que l’idée de Tuba a commencé à germer.

L’un de mes principaux objectifs en lançant Tuba était d’accroître la visibilité de mon entreprise. Je voulais être reconnue sur mon marché et renforcer ma présence auprès des entrepreneurs et freelances.

Un autre objectif tout aussi important était de créer une connexion humaine et de bâtir la confiance. En partageant des expériences et des conseils à travers des conversations authentiques, je cherchais à toucher et inspirer d’autres solopreneurs.

En choisissant le podcast, je pouvais non seulement partager des informations utiles, mais aussi offrir une plateforme à d’autres entrepreneurs pour qu’ils partagent leur parcours et leurs expériences. Cela permettait de créer un véritable échange et de favoriser un sentiment de communauté.

Le format podcast m’offrait également une flexibilité et une liberté que je ne retrouvais pas dans d’autres canaux, comme la vidéo. En tant qu’introvertie, l’idée de me montrer en vidéo ne me plaisait pas beaucoup. Par contre, le podcast me permettait de rester dans ma zone de confort tout en atteignant mes objectifs de communication.

Géraldine Févrat travaille sur son podcast Tuba

Lancer un podcast implique de surmonter plusieurs défis techniques. Au départ, je me suis retrouvée face à une montagne de nouvelles compétences à acquérir. Créer une cover attrayante, par exemple, n’était pas une tâche facile pour moi.

En plus de la cover, il y avait le jingle à concevoir. Trouver ou créer une musique qui correspondait à l’identité de Tuba était un véritable casse-tête. Mais le plus grand défi technique est venu du montage audio. En tant que débutante dans ce domaine, j’ai rapidement réalisé que j’avais besoin d’aide.

Heureusement, j’ai pu compter sur le soutien de Justine Arma et de son équipe chez Mova. Leur expertise m’a permis de surmonter ces obstacles techniques sans trop de stress. Ils ont pris en charge la création de la cover, du jingle et m’ont même aidée avec le montage. Cette collaboration a été essentielle pour que je puisse me concentrer sur le contenu et les interviews.

Outre les défis techniques, j’ai également dû surmonter plusieurs freins personnels. En tant qu’introvertie, l’idée de mettre ma voix en avant était intimidante.

Les doutes et les peurs étaient omniprésents. Est-ce que j’étais légitime pour lancer un podcast ? Est-ce que les gens allaient écouter ? Toutes ces questions tournaient en boucle dans ma tête. « Qui je suis, en fait, pour faire un podcast ? Est-ce que les gens vont écouter ou pas ? »

Pour surmonter ces freins, j’ai décidé de me lancer malgré tout. J’ai accepté que les premières tentatives ne seraient pas parfaites et que c’était un processus d’apprentissage. Le soutien de Justine Arma et de ma Podcast manager Gaétane a été crucial pour me rassurer et m’encourager à avancer. Grâce à leur aide, j’ai pu me concentrer sur la création de contenu et la connexion avec mes invités, plutôt que de me laisser paralyser par mes peurs.

Avant de te lancer dans l’aventure du podcast, il est crucial de bien définir ta cible. Savoir à qui tu t’adresses te permettra de créer un contenu pertinent et d’attirer une audience fidèle. C’est déjà pas mal, en fait, je pense, d’être lancé dans son business et d’être au clair sur ce qu’on propose, sur qui est la cible, quels sont ses obstacles, etc. En connaissant les besoins et les attentes de ton public, tu pourras adapter ton discours et tes sujets pour mieux les captiver.

Prendre le temps de bien définir ta cible t’évitera de partir dans la mauvaise direction. Sans une compréhension claire de ton audience, tu risques de créer du contenu qui ne résonne pas avec eux, ce qui peut mener à une perte de temps et d’énergie. Le risque de partir dans la mauvaise direction… c’est quand même un investissement de temps au démarrage qui est assez fort. Fais des recherches, pose des questions et utilise des sondages pour récolter des informations précieuses sur ton public.

La réussite de ton podcast dépend aussi des outils que tu utilises. Investir dans des outils adaptés peut grandement faciliter la gestion et la production de ton contenu. Pour Tuba, j’ai choisi des outils qui m’aident à structurer et à optimiser chaque étape du processus. Pour tout ce qui est enregistrement, j’ai choisi Zoom. Il y en a plein d’autres. J’utilise Zoom parce que j’avais déjà fait des masterclass et parce que ça permet d’avoir plusieurs pistes audio.

Parmi les outils indispensables, Notion s’est révélé être un allié précieux pour la gestion des invités et la planification des épisodes. Ausha, quant à lui, permet de diffuser les épisodes sur plusieurs plateformes comme Spotify, Apple podcast, etc, en une seule fois, simplifiant ainsi la distribution. Opus Clip et Scrybecast m’ont aidée à créer des vidéos et des transcriptions de qualité, enrichissant le contenu que je propose.

le micro pour l'enregistrement du podcast Tuba

Déléguer certaines tâches peut être une stratégie très efficace pour se concentrer sur l’essentiel. Produire un podcast demande beaucoup de temps et d’efforts, et tout faire seul peut rapidement devenir écrasant. J’ai décidé de déléguer plusieurs aspects techniques et logistiques à des professionnels pour me libérer du temps.

Travailler avec des experts comme Justine Arma et Gaétane m’a permis de surmonter les obstacles techniques et de me concentrer sur la création de contenu de qualité. Déléguer la création de la cover, du jingle, et le montage audio a non seulement réduit mon stress, mais a aussi assuré un résultat professionnel. Ça me coûte un peu plus de 250 euros en termes de production pour produire un épisode. Donc il y a les outils d’un côté et puis ensuite il y a la délégation. Si tu choisis de ne pas déléguer, évidemment, ces coûts de production, tu ne les auras pas.

En délégant certaines tâches, tu peux te concentrer sur ce que tu fais de mieux et assurer la continuité et la qualité de ton podcast. Cela peut représenter un investissement financier, mais c’est un choix stratégique qui peut se révéler très payant à long terme.

Lancer un podcast est une aventure enrichissante qui demande de la préparation et de l’organisation. J’espère que mon retour d’expérience t’aidera à y voir plus clair et à te lancer sereinement. Dans un prochain article je te partagerai mes processus, mon organisation et les résultats de mon podcast à ce jour. Si tu as des questions, n’hésite pas à me contacter !

Pour écouter mon podcast Tuba, c’est par ici. Je t’invite à me laisser ton avis et à partager les épisodes qui te plairont le plus !